Nom de l’auteur/autrice :Cristina

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2019, Chroniques de marché

Chronique de marché pomme de terre juillet 2019

Auteur de publication : Yves Le Bouedec – J. Lévesque SARL Chronique de marché pomme de terre juillet 2019 Toutes les chroniques de marché Cette année, les plantations de pommes de terre se sont étalées dans de bonnes conditions malgré des vents d’est qui rafraîchissent et dessèchent les cultures. Nous savons que l’on obtient un rendement élevé de pommes de terre uniquement en maintenant l’humidité du sol très élevé durant toute la saison de croissance. Nous venons de vivre deux épisodes caniculaires qui risquent d’affecter la pousse de notre tubercule. L’Est de la grande Europe devrait particulièrement subir ces phénomènes météo plus chauds et plus secs. Aujourd’hui, la garantie d’un rendement sécurisé passe de plus en plus par l’irrigation. La saison primeur a été assez active, avec des prix très corrects. Ceci est dû au faible report de pomme de terre de conservation au niveau européen. L’Espagne, le Portugal, l’Italie vendent ou ont vendu à des prix importants. Certains pays seront donc acheteurs rapidement. Pour la nouvelle campagne, les industriels de la frite donneront la tendance, je ne pense pas qu’ils voudront acheter aussi cher que l’an dernier. Avec l’interdiction du CIPC dans les bâtiments de stockage, la qualité et la dormance des variétés poseront des soucis qualitatifs et de prix pour la deuxième partie de campagne. Toutes ces perspectives, dans un contexte de hausse des surfaces nous interrogent mais seul le ciel décidera. Aussi, en regardant là-haut, gardez bien vos lunettes de soleil ! et bon été ! Télécharger le pdf de la chronique

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2019, Chroniques de marché

Chronique de marché pomme de terre mars 2019

Auteur de publication : Jérôme Bonnier – J B Grains SARL Chronique de marché pomme de terre mars 2019 Toutes les chroniques de marché Le métier de la pomme de terre est passionnant. Une campagne s’est achevée avec des volumes invendus à des prix de misère et la suivante arrive avec une pénurie et des prix de fou. Là, tout se vend, même les déchets. La réflexion sur l’arrêt de commercialisation de l’ancienne récolte pour laisser la place à la nouvelle n’a plus lieu d’être. La nature est de moins en moins prévisible. Une année avec de très fortes pluies puis une autre avec canicule. Que va nous réserver 2019 : de la neige au mois de mai ? Les aléas climatiques sont favorables à la profession. La régulation des productions et du stock se fait ainsi naturellement et non plus par un algorithme. Comme souvent après une année de prix très élevés, il semblerait qu’il y ait encore une intention d’augmentation des surfaces pour la campagne 2019, freinée par le manque de plants. L’aléa climatique a permis de constater que l’industrie est capable du meilleur comme du pire en prix d’achat, toujours à la recherche de la matière la moins chère, ils sont tout à fait capables de nous surprendre avec des prix qui peuvent nous paraître disproportionnés mais tout simplement peut être des prix normaux pour une production. À l’exportation, les derniers camions sont en train de partir. Quelques spéculateurs font encore de la résistance pour vendre. Le jackpot du prix démesuré va-t-il arriver ? Bon nombre de demandes nous sont faites que nous ne pouvons pas couvrir, pour cause de disponibilité et de tarif prohibitif. Certains acheteurs ne suivent pas. Avec des frigos complètement vides plus tôt que prévu, à la mi-avril, la campagne 2018 devrait être terminée. Les primeuristes vont récolter des pommes de terre goûteuses. Le consommateur appréciera. Les producteurs des pays méditerranéens ont bien compris qu’ils avaient une carte à jouer. Les premières livraisons d’Israël et Égypte sont déjà là avec une vingtaine de pourcents en plus sur le prix. Les premières pommes de terre Italiennes (Sicile) sont prévues pour fin mars, début avril. Le Portugal et l’Espagne seront présents à partir de fin avril, début mai. En Allemagne, les premières primeurs arriveront à partir de mi-mai. La Beauce a réussi à planter quelques hectares en février. Si tout va bien, la récolte commencera début juillet. Les prix vont normalement se tenir au moins jusqu’au mois de septembre.   Télécharger le pdf de la chronique