2020

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2020, Chroniques de marché

Chronique de marché pomme de terre novembre 2020

Auteur de publication : Christelle Denis – SARL D.Vegetables Chronique de marché pomme de terre juillet 2020 Toutes les chroniques de marché Une impression de retour en arrière se profile en ce début novembre avec ce deuxième confinement. À la différence du 1er confinement, la frénésie d’achats des consommateurs ne s’est pas retrouvée. Les ventes à l’export sont relativement calmes du fait des productions en quantités normales notamment dans les pays d’Europe centrale; le reconfinement de tous nos voisins européens se fait ressentir sur nos exportations car ces derniers privilégient leurs productions nationales dans ce contexte de crise sanitaire. Visibilité du marché plutôt floue La qualité n’est pas non plus complètement au rendez- vous; nos clients espagnols sont très demandeurs de pommes de terre de consommation qualité 8 et font pression sur les prix mais la plupart d’entre eux ne sont pas satisfaits de la qualité visuelle de la France (dartrose, germination…). La visibilité du marché dans ce contexte de crise est plutôt floue; nous naviguons dans le brouillard avec des incertitudes quant aux réouvertures des restaurants et bars qui sont une clientèle importante des grossistes! La consommation en magasins n’est pas très active et les “promotions” établies donnent des à-coups de travail dans les centres de conditionnement avec une difficulté d’organisation. Les absences se multiplient à cause du coronavirus et c’est un nouveau paramètre avec lequel il faut jongler! La pomme de terre s’accommode toutes les saisons De plus, la fin du CIPC ne va-t-il pas nous contraindre à réduire la durée de vente des pommes de terre de conservation? Qu’en sera-t-il de la qualité d’ici le mois d’avril? est ce la fin de la commercialisation de la pomme de terre de conservation sur 10 mois lissants? Cette année sera une année de transition sur de nombreux points mais la filière s’est toujours montrée solidaire et forte pour défendre la pomme de terre française! Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre septembre 2020

Auteur de publication : Jean Marc Storper – SARL Maison Mendel Chronique de marché pomme de terre septembre 2020 Toutes les chroniques de marché Il est bien difficile de faire des prévisions dans ce contexte de crise sanitaire… Mais il est certain que le retour du Covid en France et aux quatre coins de l’Europe ralentit l’activité économique. Notre marché en pâtit tout naturellement, et tout d’abord la restauration et le snacking qui ont réduit au moins d’un tiers l’activité négoce à destination industrielle. Les premières faillites de structures de négoce à destination industrielle au Benelux sont annonciatrices, n’en doutons pas, de faillites à venir. Soyons prudents et vigilants. Gare à l’effet domino, qui pourrait bien faire des victimes collatérales sur le marché du frais. Dans ce contexte, le climat sec et trop chaud persistant complique les arrachages dans le Nord. Le marché domestique est calme, les marchandises arrachées trop précocement ont du mal à trouver preneur. Les promos de rentrée en Bintje non lavées rythment le marché en GMS. Il faudra user de pédagogie pour faire admettre que la Bintje est sur sa fin de vie. Le vrai 7,5 en Beauce étant de plus en plus rare au fil des arrachages (dartrose, rouille, etc.), on assiste à un petit raffermissement des cours ces derniers jours.A-t-on touché le fond ? Malgré les problèmes de logistique toujours présents à cette époque de l’année, et qui prennent encore plus d’importance vu les cours actuels de la pomme de terre, l’Espagne reste un client fidèle à la France. Elle est toujours friande de beaux lots lavables en 7,5 aptes à être stockés, ainsi qu’en non lavées en Spunta et variétés à chair blanche notamment. L’export sur les pays du Golfe a redémarré en temps et en heure. Mais dans ce contexte de crise sanitaire, il est difficile d’être optimiste quant au marché des produits orientés initialement à l’industrie, ce qui risque de plomber les cours du basique sur le marché du frais. Encore et toujours, la qualité CAT I (ou la couleur 7,5) sortira son épingle du jeu… Mais attention à la sélection des lots à stocker en frigo ! Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre juillet 2020

Auteur de publication : Yves Le Bouëdec – J. Lévesque SARL Chronique de marché pomme de terre juillet 2020 Toutes les chroniques de marché Quelle année! Et que dire, tellement les habitudes d’achat sont bouleversées suite à la crise sanitaire que le monde subit. L’état d’urgence sanitaire s’achève au 10 juillet mais la machine économique se remet en route lentement, tandis que les rencontres professionnelles sont annulées.   Pour le marché concernant notre tubercule, nous vivons encore avec la mévente des pommes de terre pour l’industrie de la frite. Nos voisins d’Europe Le contexte de la production primeur est différent de l’an dernier, avec toujours une offre de nos voisins Espagnols, Portugais et Italiens à des valeurs inférieures de moitié à l’offre française. Cependant, l’approvisionnement en produits français, tracés et moins générateurs de carbone est plébiscité par les GMS. Si l’offre est restée relativement restreinte jusque vers le 20 juillet, après, les nombreuses plantations précoces de différents bassins risquent de changer la donne. Pas de manque de Pomme de Terre en prévision Nous ne manquerons sans doute pas de pomme de terre de consommation encore cette année. La météo, à part dans certaines régions des Hauts-de-France, nous a gratifiés de nombreuses pluies. Pour la production de plants, les vols de pucerons ont été importants dans le nord de la France. L’épuration au champ est nécessaire. Il faudra cependant s’attendre à certains déclassements de parcelles. Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre mai 2020

Auteur de publication : Silvana Paolozzi – Ets Jacques Albert Chronique de marché pomme de terre mai 2020 Toutes les chroniques de marché Ces 55 jours qui ont changé le marché de la pomme de terre… La France connaît une situation inédite avec l’arrivée de la pandémie Covid-19. Au mois de février, nous n’avions pas encore pris la mesure des conséquences sur les marchés. La pomme de terre n’a pas été épargnée. Nous étions dans un marché de repli, très calme après 6 mois de ventes avec des prix tout à fait acceptables.  Après le confinement annoncé le 17 mars les conditionneurs ont dû répondre à une plus demande des consommateurs de la grande distribution. Dans les centres de conditionnement il y a eu beaucoup de pression. Avec l’absentéisme, les droits de retrait, l’énervement des chauffeurs, la distanciation sociale et les restrictions de camions, c’était difficile d’assurer. Les prix tirés vers le haut Le secteur agroalimentaire s’est montré très fort et courageux. Il y a des gagnants et des perdants, le marché du frais avec la demande, les prix ont été tirés vers le haut, le côté perdant avec la fermeture des restaurants, fast-foods, cantines, usines, bateaux croisières, les pommes de terre pour la transformation, n’ont pas eu de débouchés, si ce n’est que l’alimentation animale ou biogaz à vil prix. L’industrie européenne subit une grande perte pour le moment. Dans l’inconnu pour l’avenir du marché Après les fêtes pascales, le marché s’est calmé, il manque toujours des produits de bonne qualité pour la grande distribution. Nous devrions avoir assez de pommes de terre pour faire la jointure avec les nouvelles. L’Italie a basculé sur la pomme de terre de Sicile, l’Espagne a commencé dans certaines régions. La campagne n’étant pas tout à fait terminée, nous sommes encore dans l’inconnu du tournant que prendra le marché. Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre mars 2020

Auteur de publication : Jérôme Bonnier – J B Grains SARL Chronique de marché pomme de terre mars 2020 Toutes les chroniques de marché Le métier de la pomme de terre est passionnant. Et bien, nous voilà un an après: “passionnant à la folie”. Toutes les têtes pensantes avides de formater le végétal, cahier des charges parfois incompréhensibles, voire irrationnels sont confinées chez elles.   Le marché de la pomme de terre fraîche, début marsétait complètement déprimé, proche de l’agonie. Pas de vente, pas de débit, pas un seul camion livré sans un litige. Un virus complètement inconnu nous fait revenir sur terre. Alerte rouge. Tous les standards sont oubliés. Finis les cahiers des charges, les panels etc. Il faut des pommes de terre. Les stocks se vident L’instinct de survie relègue toutes les grandes manœuvres. Le peuple a faim et il faut le nourrir. Peu importe que la pomme de terre soit bio, pas bio, grosse moyenne, jolie ou pas, il faut remplir les rayons à tout prix au risque de voir survenir des scènes d’émeutes. Les producteurs chargent à un rythme complètement fou, les transporteurs sont au taquet. Les centres tournent en 3×8 voire à la limite de la rupture: une excellente aubaine pour éliminer les pommes de terre qui devaient finir en invendus. Les stocks se vident à vitesse grand V. Certains stocks sont soit presque vides ou pourront encore tenir 2 à 3 semaines au plus. L’effet corona virus sur le marché de la Pomme de Terre Les Italiens ont un appétit féroce, les Espagnols ont planté un peu plus précocement, ils devraient commencer à avoir des pommes de terre mi voire fin avril. Israël commence à arriver en Espagne et Italie. Les primeuristes du Sud ont planté il y a déjà 3 semaines. La Bretagne n’a à ce jour que 15 % de surface primeur emblavées. Si tout va bien, ils devraient remettre en route semaine 13. La Beauce va commencer à planter si le temps le permet semaine 15. Combien de temps l’effet coronavirus va-t-il faire vendre des pommes de terre ? Si le rythme actuel continue pendant encore 15 à 20 jours, les stocks seront à sec. Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre janvier 2020

Auteur de publication : Frédéric Laviron – Roussineau SA Chronique de marché pomme de terre janvier 2020 Toutes les chroniques de marché L’incertitude est le pire des maux jusqu’à ce que la réalité nous fasse regretter l’incertitude. Tel est bien le sentiment qui prédomine sur ce début de campagne tant nos ventes diffèrent de nos prospectives. N’avions-nous pas pensé que les pays de l’Est, en fort déficit de production, viendraient acheter en France au moins une partie de leurs besoins?   N’avions-nous pas pensé que la production française, plutôt en dessous des moyennes annuelles, allait amener le secteur industriel à se positionner pour combler un déficit? N’avons-nous pas pensé que nous n’aurions aucune peine à vendre toute notre production? Il n’en est rien ou pas grand-chose. Etudier les demandes À ce jour, les stocks sont encore bien pleins et une certaine inquiétude se lit sur les visages, cette fameuse inquiétude née de l’incertitude. Certes les prix constatés sont tout à fait attractifs mais pour quelle qualité? L’exceptionnelle. Les conditions chaudes de culture ont conduit à un vieillissement plus rapide des tubercules et l’écart entre l’exigence qualitative des acheteurs et la réalité des lots ne cesse de grandir, donnant place à un certain attentisme et un manque de dynamisme. La mise en place de surfaces de production plus importantes dans les régions précoces notamment au sud Espagne, ajoutée à une tendance lourde de consommer “local” me laisse penser que la campagne ne durera pas aussi longtemps que les impôts! Il n’en reste pas moins que la demande est présente, notamment sur la Grèce ou la Roumanie et qu’il nous faut étudier toutes les demandes. Une nouvelle année brulante Les sujets brûlants ne manqueront pas d’animer cette nouvelle année: alternatives au CIPC, variétés à plus forte dormance, arrêt d ‘insecticide et plus généralement la qualité sanitaire de notre production vis-à-vis de la pression des virus et des taupins… Néanmoins, je me joins à mes collègues courtiers du SNCPT pour vous souhaiter une excellente année. Télécharger le pdf de la chronique