2021

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2021, Chroniques de marché

Chronique de marché pomme de terre novembre 2021

Auteur de publication : Christelle Denis – SARL D.Vegetables Chronique de marché pomme de terre novembre 2021 Toutes les chroniques de marché Après un été plutôt pluvieux, les arrachages se sont éternisés jusqu’en octobre. Les quantités récoltées sont annoncées légèrement inférieures en quantité mais surtout avec une qualité qui se dégrade assez rapidement (gale, dartrose…). Depuis le mois de septembre, le marché domestique n’a pas été dynamique et les contrats engagés auprès des producteurs sont largement suffisants pour satisfaire les besoins en conditionnement. Récolte suffisante pour couvrir les besoins ? Si l’hiver ne pousse pas davantage à la consommation de pommes de terre, notre récolte sera suffisante pour couvrir les besoins de la campagne! une certaine inquiétude ressort quant à ce marché qui peine à s’activer. À l’export, nous constatons tout de même un certain dynamisme de la part de nos voisins espagnols et italiens du fait de leurs productions inférieures et qui achètent pour stocker; mais là encore, ils constatent aussi une consommation inférieure comparativement aux années précédentes. Les pays d’Europe centrale sont également aux achats plus précocement du fait de la météo non favorable dans leurs pays; leurs achats se concentrent essentiellement sur les pommes de terre non lavables ou semi-lavables. La pomme de terre, le légume des Français Hormis ce marché peu dynamique, il faudra aussi jongler avec la hausse de toutes les matières premières (carton, bois, plastique…) du fait de la demande mondiale croissante. La suppression des emballages plastiques pour les petits conditionnements pommes de terre pose aussi un problème d’approvisionnement en matières premières recyclées et augmente le coût de production ! Le consommateur va-t-il réussir à suivre si les prix de vente augmentent encore? Continuer a-t-il à acheter la pomme de terre qui reste tout de même l’un des “légumes” préférés des Français? Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre septembre 2021

Auteur de publication : Jean-Marc Storper – SARL Maison Mendel Chronique de marché pomme de terre septembre 2021 Toutes les chroniques de marché Après une première partie de cycle trop humide marquée par des excès d’eau et une grosse pression mildiou rarement égalée, nous voilà en fin de cycle dans le sec, à tel point que bien souvent l’irrigation est nécessaire pour arracher L’impact du climat Le dérèglement climatique, ou plutôt la brutalité climatique, nous réserve certainement, selon les variétés et les bassins de productions, tous genres de surprises (cœurs creux dans les gros calibres, crevassées, fendues, rouille, gales en tous genres, mildiou, erwinia, bactéries, etc.). À noter de grandes disparités selon les parcelles, et bien souvent dans les mêmes parcelles en termes de rendement et qualité. Quoi qu’il en soit, cette saison humide a déclenché le budget phytosanitaire comme jamais. Dans quelles conditions saurons-nous arracher, et quelles quantités réelles seront conservables, commercialisables et en quelle catégorie? Réponse: pas avant fin novembre, comme toujours. Selon les problèmes de conservation, les lots douteux risquent d’alourdir le marché dans une grosse première partie de saison. La stratégie des autres pays Sur le marché domestique, les nostalgiques des promos de rentrée en Bintje pour la mise en cave ont beaucoup de mal à réaliser que la Bintje se raréfie. Et la rareté d’un produit entraîne toujours une pression sur le prix. Du côté export, les pays de l’Est sont particulièrement tôt aux achats. Les Italiens qui ont souffert eux de la sécheresse sont aussi très attentifs et seront à n’en pas douter de la partie. Les Espagnols, qui semblent plus pourvus, commencent timidement les achats en non lavées, mais discutent sacrément les prix. Bonne saison à tous! Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre juillet 2021

Auteur de publication : Yves Le Bouëdec – J. Lévesque SARL Chronique de marché pomme de terre juillet 2021 Toutes les chroniques de marché Nous sommes déjà en juillet, qui le dirait ? La météo capricieuse nous fait douter de ce début d’été. Ces à-coups de températures perturbent le développement du tubercule.Pour la pomme de terre primeur, cela se vérifie pour pratiquement tous les terroirs.Les offres de produits lavables espagnols et portugais foisonnent avec des qualités plus ou moins bonnes. Elles sont cependant préférables aux vieux lots français. Les produits Français Le passage au produit français primeur avec une peau mûre intervient en fin de première décade de juillet. Les conditions sportives d’arrachage conditionnent un prix correct. Les premières chairs fermes rouges sont demandées.Tout ceci concourt à un écoulement correct des primeurs, en attendant la nouvelle récolte de conservation. Pour cette dernière, les épisodes pluvieux favorisent la croissance et devraient sauf accident climatique augurer d’une bonne récolte. La pomme de terre s’accommode toutes les saisons Pour les plants, l’augmentation des emblavements peut sembler problématique pour leur écoulement, d’autant plus qu’une hausse du fret maritime, des palettes export, des sacs entraîne une hausse mécanique importante du prix final. Bien souvent, nos clients destinataires n’ont pas reçu de touristes cette année à cause du Covid. Cependant, les vols de pucerons ont été importants, et il faudra attendre le résultat des tests pré-culture pour quantifier les lots adaptés à la vente. En attendant, je vous souhaite de bonnes vacances et n’oubliez pas, la pomme de terre s’accommode de toutes les façons, à toutes les saisons ! Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre mai 2021

Auteur de publication : Silvana Paolozzi – Ets Jacques Albert Chronique de marché pomme de terre mai 2021 Toutes les chroniques de marché Nous voici parvenus au terme d’une année qui est restée, sur la longueur, très difficile et non fluide: en cause, les restrictions sanitaires, la fermeture des restaurants, l’absence de toutes manifestations et de fêtes, ce qui nous a lourdement impactés.Avec la levée de celles-ci depuis ces dernières semaines, l’espoir renaît de retrouver enfin un terrain commercial plus normal et plus sain. Pour le moment, les achats à l’industrie s’intensifient et les prix sont en hausses. La France et l’Europe : le marché À l’export, la fin de campagne se fait sentir, l’Italie n’est pas aux achats, pas plus que l’Europe de l’Est. Les semis sont presque tous terminés, dans de bonnes conditions mais sous des températures froides. Les pommes de terre importées d’Égypte et d’Israël ont de bons prix grâce à la forte demande de l’Italie et de l’Espagne, pays qui d’habitudes n’achètent pas. En France, nous pourrions vendre davantage en ce moment, mais nous manquons cruellement de pommes de terre de qualité. La demande est bien là, mais les Italiens et les Espagnols ne recherchent que des produits de haute qualité et nous souffrons pour vendre des pommes de terre qui présentent cette année de nombreux défauts. Certes, le retrait du CIPC et le temps d’adaptation aux nouveaux anti germinatifs y sont pour quelque chose. Mais peut-être faut-il y prêter plus d’attention car, sans la qualité, nous perdons des volumes ainsi que nos clients historiques et ne pouvons prétendre à des prix qui couvrent les coûts de production. Dans l’inconnu pour l’avenir du marché Le NEPG annonce des emblavements en baisse de l’ordre de 3 à 5 %, c’est la première année depuis longtemps, ceux-ci étaient toujours en progression. Ils nous restent qu’à espérer une bonne reprise et de meilleures conditions pour la campagne à venir. Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre mars 2021

Auteur de publication : Jérôme Bonnier – J B Grains SARL Chronique de marché pomme de terre mars 2021 Toutes les chroniques de marché La France, vient de donner raison, sous couvert du Covid, aux locavores. Loin de toutes les normes indigestes, producteurs et consommateurs se découvrent. La vente directe dans les distributeurs automatiques, les magasins de producteurs à la ferme et en ville deviennent des metteurs en marchés incontournables. Produisons local vendons local mangeons local; si possible bio et toute l’année, ça, c’est dans les salons parisiens. Même si l’on ne fait pas tout pousser partout toute l’année. L’année dernière à même époque, nous croulions sous les stocks d’invendus. Des camions en litiges tous les jours Puis le Covid est passé par là et nous avons vécu des effondrements et des reprises. N’oublions pas le changement d’antigerminatif, des producteurs perdus avec les nouveaux produits qui font des dégâts dans les stockages. Les frigos tournent à plein régime pour tenir une pomme de terre qui vieillit très mal. Des camions sont en litiges tous les jours. Les acheteurs font de leur mieux pour honorer les demandes aux exigences toujours aussi folles. Avec tous ces changements, la filière est à la peine et a bien du mal à se retrouver. Tous les producteurs qui alimentent le segment de la frite croulent sous le stock. Avec le Covid, les volumes produits en bio sont en excédent. Les collectivités doivent servir une part des repas en bio mais confiné, ce n’est pas consommé… En GMS, les ventes sont quasiment identiques à l’année dernière, voire un peu supérieurs. Au rythme des confinements Au rythme des confinements, nos clients espagnols, italiens, portugais, allemands se sont mis aussi au local. Ils ne nous font que des demandes très ponctuelles sur des produits ciblés. Les taux de tare appliqués sont très élevés sur certains lots. Beaucoup de pommes de terre détériorées sont dégagées. Après une petite embellie et quelques rachats de couverture, les industriels belges et néerlandais viennent de retomber dans la morosité. Le marché du flocon est complètement saturé. L’Égypte et Israël vont commencer à récolter vers la mi-avril. Les plantations dans les régions primeur françaises sont en cours. Les premières bretonnes devraient arriver vers le 1er juin. Soyons positifs, attendons-nous à une sacrée surchauffe sur la demande, lors de la réouverture de tous les lieux de rassemblement. Mais quand? Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre janvier 2021

Auteur de publication : Frédéric Laviron – Roussineau SA Chronique de marché pomme de terre janvier 2021 Toutes les chroniques de marché La pandémie n’est pas sans conséquence sur notre marché de pommes de terre. Les domaines de la restauration hors domicile sont sous perfusion avec comme conséquence première le travail au ralenti des usines de transformation. Difficultés d’approvisionnement et d’application des produits le remplaçant Les MIN travaillent aussi au ralenti, laissant ainsi, seule, la GMS être l’opérateur de mise en marché de nos pommes de terre. Revenus à leurs habitudes d’achats après l’engouement du 1er confinement pour cuisiner à la maison, les ménages continuent de plébisciter les plats préparés de type “poêlées”. Ce déséquilibre mène à une demande constante pour des produits lavables de 1ère catégorie et un marché amorphe pour le second choix et le non lavable, les opérateurs français travaillant à répondre favorablement aux demandes de la grande distribution, que ce soit qualitativement ou pour les nombreuses promotions. Nos marchés exports restent marqués par cette même demande et les perspectives d’écouler du produit basique vers l’Est restent maigres. Sa commercialisation est d’autant plus délicate que l’arrêt du CIPC, les difficultés d’approvisionnement et d’application des produits le remplaçant, conduisent à dégrader plus rapidement l’état sanitaire et physiologique en stockage (coups mécaniques et germes).   L’avenir du marché Alors que penser de l’avenir? Si une certaine augmentation de prix des produits de 1ère catégorie reste inéluctable a court terme, elle devrait rester limitée par le prix du produit basique lavable, peu demandé à ce jour. Bien que moyenne, notre production reste bien suffisante voire excédentaire, au vu du marché limité à la GMS. Je fais le vœu que 2021 nous mène vers des chemins plus paisibles et des marchés plus fluides. Au nom du syndicat des courtiers, permettez-moi de vous souhaiter, ainsi qu’à vos proches, une excellente année. Télécharger le pdf de la chronique