Nom de l’auteur/autrice :Cristina

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2022, Chroniques de marché

Chronique de marché pomme de terre juillet 2022

Auteur de publication : Yves Le Bouëdec – Maison Levesque SARL Chronique de marché pomme de terre juillet 2024 Toutes les chroniques de marché Télécharger le pdf de la chronique À l’heure d’écrire cette chronique, je ne sais commentexprimer mes pensées tant les bouleversementssont importants.En premier lieu, il y a la guerre à nos portes,qui ampute notre pouvoir d’achat.Pour notre marché, côté production, elle amplifiel’inflation à tous les stades de la filière.Dans ce contexte, les achats de pomme de terrefraîche sont en baisse d’environ 20 %, et que diredu marché bio avec ses 30 % de baisse ?Tout ceci malgré les mises en avant, les promotions.En deuxième lieu, nous éprouvons bien cechangement climatique, qui accentue la précocitédes différentes zones de production cette année.Elles viennent, par des volumes inhabituellementofferts, encombrer un marché déjà haletant.Comment sera la récolte ? Si l’on regarde à ce jour,elle me semble correcte, avec de grandes disparitésentre ceux qui auront bénéficié ou pas de l’eaunécessaire dans les zones non irriguées.Quid des contrats volumes avec les transformateurs ?Ceux-ci, dans le modèle de parité Euro/Dollardevraient bien tirer leur épingle du jeu.Côté Export, on peut penser que le marché sera actif.Pour le plant, on constate globalement unemoins grande tubérisation, et une sénescencedes feuillages plus rapide que les autres années.Nous sommes mi-juillet, il y a encore beaucoupd’incertitudes.En attendant, c’est à l’abri des baobabs,dans mon oasis sous le soleil bretonque je vous souhaite un bon été !

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Chronique de marché pomme de terre mai 2022

Auteur de publication :Silvana Paolozzi – Ets Jacques Albert Chronique de marché pomme de terre mai 2022 Toutes les chroniques de marché En cette campagne, sous le spectre de la guerre qui semble avoir mis un frein sur les ventes, la demande industrielle est restée cependant très ferme sur le marché. Après le grand calme du premier trimestre le dynamisme est enfin revenu, un bon courant d’affaires est présent sur les pays de l’Est, l’Espagne, l’Allemagne. Dans la continuité de cette fin de campagne, le marché reste actuellement actif avec l’Italie qui semble sur la fin y porter plus d’intérêt. Hélas, on racle les fondsde tiroir mais la qualité n’est plus au rendez-vous, les lots de pommes de terre de bonne qualité se font rares. Les prix sont à la hausse en raison de la rareté du produit mais il faut prendre conscience que les prix n’ont pas vraiment décollé cette campagne ; en cause notamment, ce niveau de qualité qui ne correspond plus à certains marchés devenus de plus en plus exigeants. Les pronostics pour cette nouvelle campagne se montrent un peu plus optimistes : en effet, le NEPG indique une baisse des emblavements d’environ 10 %, sans compter que la guerre en Ukraine peut réserver des surprises. Il y a aussi le grand suspense, “la sécheresse”, qui nous guette et nous inquiète, car certains départements sont déjà en alerte avec un printemps sans réserve hivernale pour permettre de lutter contre celle-ci. L’année s’annonce ainsi avec de grands bouleversements et des remises en question pour certains, compte tenu des augmentations énergétiques, de la situation politique, économique et climatique. Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre mars 2022

Auteur de publication : Jérôme Bonnier – J B Grains SARL Chronique de marché pomme de terre mars 2022 Toutes les chroniques de marché Les professionnels doivent se réinventer tous les ans : il y a eu le covid puis le télétravail, le Brexit, l’année de repos des terres en Israël et désormais, le conflit en Ukraine. Avec toutes ces perturbations, la filière a bien du mal à retrouver un élan. Le conflit en Ukraine fait prendre conscience que notre modèle globalisé de profit, prôné par les géants, peut s’écrouler en un claquement de doigts. Matières premières, gaz, bois, grain, huile, intrants, semences… bien des matières indispensables à notre équilibre passent ou viennent de ce pays. Notre modèle économique d’approvisionnement à bon marché s’effondre. Les producteurs se retrouvent confrontés à un choix économique majeur pour la survie de leurs exploitations : produire des légumes gourmands en main-d’oeuvre (difficile à trouver), matériel, temps, énergie pour la production et la transformation ou se reporter sur des céréales bien rémunérées. Pour certains, le choix a été très vite trouvé, avec la pomme de terre d’industrie et le grain. Prix plus rémunérateurs, conditions de stockage simple et critères de qualité plus souples, les surfaces dédiées à l’industrie progressent et celles dédiées au marché du frais devraient être en baisse. Les exigences de qualité de ce débouché étant de plus en plus draconiennes et de moins en moins rémunératrices, il n’est pas impossible que l’offre se réduise, entraînant un prix de marché plus soutenu, voire très soutenu. En attendant, les ventes en GMS stagnent ou régressent, nos clients espagnols, et italiens importent moins, l’Italie augmente légèrement… Reste à voir l’impact du coût des carburants sur cesdestinations. Si les Ukrainiens ne sèment pas de pommes de terre, ni d’oignons et encore moins de tournesol, tout notre modèle risque d’être très fortement remisen question. Les plantations de primeurs françaises sont en cours de réalisation. Les premières bretonnes devraient arriver vers le 1er juin. Il est signalé des plantations également en Beauce à mi-mars. Soyons positifs : les populations, déplacées ou non, devront être nourries et la pomme de terre fait tout de même parti de l’alimentation de base. Compte tenu de ces changements, il risque d’y avoir du sport pour trouver des pommes de terre sur le marché libre la saison prochaine. Télécharger le pdf de la chronique

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2020, Chroniques de marché

Chronique de marché pomme de terre septembre 2020

Auteur de publication : Jean Marc Storper – SARL Maison Mendel Chronique de marché pomme de terre septembre 2020 Toutes les chroniques de marché Il est bien difficile de faire des prévisions dans ce contexte de crise sanitaire… Mais il est certain que le retour du Covid en France et aux quatre coins de l’Europe ralentit l’activité économique. Notre marché en pâtit tout naturellement, et tout d’abord la restauration et le snacking qui ont réduit au moins d’un tiers l’activité négoce à destination industrielle. Les premières faillites de structures de négoce à destination industrielle au Benelux sont annonciatrices, n’en doutons pas, de faillites à venir. Soyons prudents et vigilants. Gare à l’effet domino, qui pourrait bien faire des victimes collatérales sur le marché du frais. Dans ce contexte, le climat sec et trop chaud persistant complique les arrachages dans le Nord. Le marché domestique est calme, les marchandises arrachées trop précocement ont du mal à trouver preneur. Les promos de rentrée en Bintje non lavées rythment le marché en GMS. Il faudra user de pédagogie pour faire admettre que la Bintje est sur sa fin de vie. Le vrai 7,5 en Beauce étant de plus en plus rare au fil des arrachages (dartrose, rouille, etc.), on assiste à un petit raffermissement des cours ces derniers jours.A-t-on touché le fond ? Malgré les problèmes de logistique toujours présents à cette époque de l’année, et qui prennent encore plus d’importance vu les cours actuels de la pomme de terre, l’Espagne reste un client fidèle à la France. Elle est toujours friande de beaux lots lavables en 7,5 aptes à être stockés, ainsi qu’en non lavées en Spunta et variétés à chair blanche notamment. L’export sur les pays du Golfe a redémarré en temps et en heure. Mais dans ce contexte de crise sanitaire, il est difficile d’être optimiste quant au marché des produits orientés initialement à l’industrie, ce qui risque de plomber les cours du basique sur le marché du frais. Encore et toujours, la qualité CAT I (ou la couleur 7,5) sortira son épingle du jeu… Mais attention à la sélection des lots à stocker en frigo ! Télécharger le pdf de la chronique

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2019, Chroniques de marché

Chronique de marché pomme de terre septembre 2019

Auteur de publication : Jean-Marc Storper – SARL Maison Mendel Chronique de marché pomme de terre septembre 2019 Toutes les chroniques de marché Les flonflons de la campagne précédente se sont bel et bien éteints. Les prix restent soutenus à des niveaux très corrects pour une période d’arrachage à cause d’une sécheresse persistante. Le marché libre est calme, les opérateurs chargent leurs contrats. L’industrie qui s’approvisionne en Angleterre ou en Hollande (où les cultures ont été plus arrosées) joue la baisse en France, affichant volontairement des cours irréalisables. Les promos de rentrée ont du mal à se réaliser, vu les conditions d’arrachages impossibles. Faute de Bintje, quelques opérations se réalisent en variétés hâtives… Mais il va falloir se faire à l’idée en France que la Bintje disparaît peu à peu ! Dure réalité pour le consommateur final qui s’en est souvent régalé depuis sa plus tendre enfance. L’export est au rendez-vous ! L’Espagne et l’Italie sont là autant en lavable qu’en conditionné, lavé ou pas. Dans ce contexte de sécheresse, la grenaille (de chair ferme notamment) semble bizarrement être le produit le plus recherché. La grosse question maintenant est : « Quand viendra la pluie salvatrice qui permettra aux Hauts-de-France et à la Belgique d’arracher dans de bonnes conditions ? Que va-t-on arracher, et saurons-nous les conserver ? » Nous ne le saurons que fin novembre comme à l’accoutumée, sauf si l’anormalité climatique arrive définitivement à perturber notre calendrier. Bon début de campagne à tous ! Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre juillet 2019

Auteur de publication : Yves Le Bouedec – J. Lévesque SARL Chronique de marché pomme de terre juillet 2019 Toutes les chroniques de marché Cette année, les plantations de pommes de terre se sont étalées dans de bonnes conditions malgré des vents d’est qui rafraîchissent et dessèchent les cultures. Nous savons que l’on obtient un rendement élevé de pommes de terre uniquement en maintenant l’humidité du sol très élevé durant toute la saison de croissance. Nous venons de vivre deux épisodes caniculaires qui risquent d’affecter la pousse de notre tubercule. L’Est de la grande Europe devrait particulièrement subir ces phénomènes météo plus chauds et plus secs. Aujourd’hui, la garantie d’un rendement sécurisé passe de plus en plus par l’irrigation. La saison primeur a été assez active, avec des prix très corrects. Ceci est dû au faible report de pomme de terre de conservation au niveau européen. L’Espagne, le Portugal, l’Italie vendent ou ont vendu à des prix importants. Certains pays seront donc acheteurs rapidement. Pour la nouvelle campagne, les industriels de la frite donneront la tendance, je ne pense pas qu’ils voudront acheter aussi cher que l’an dernier. Avec l’interdiction du CIPC dans les bâtiments de stockage, la qualité et la dormance des variétés poseront des soucis qualitatifs et de prix pour la deuxième partie de campagne. Toutes ces perspectives, dans un contexte de hausse des surfaces nous interrogent mais seul le ciel décidera. Aussi, en regardant là-haut, gardez bien vos lunettes de soleil ! et bon été ! Télécharger le pdf de la chronique

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2019, Chroniques de marché

Chronique de marché pomme de terre mars 2019

Publication author : Jérôme Bonnier – J B Grains SARL Potato market chronicle march 2019 Toutes les chroniques de marché Télécharger le pdf de la chronique The potato business is a fascinating one. One campaign ends with unsold volumes at rock-bottom prices, and the next arrives with a shortage and crazy prices. Here, everything sells, even waste. The idea of stopping marketing the old crop to make way for the new is no longer relevant. Nature is less and less predictable. One year with very heavy rain, then another with a heatwave. What’s in store for 2019: snow in May? Climatic hazards are good for the profession. Production and stock are regulated naturally, rather than by an algorithm. As is often the case after a year of very high prices, it would appear that there is still an intention to increase surface areas for the 2019 campaign, held back by the lack of plants. The vagaries of the weather have shown that the industry is capable of both the best and the worst in terms of purchase prices. Always on the lookout for the cheapest material, they are quite capable of surprising us with prices that may seem disproportionate to us, but may simply be normal prices for production. On the export front, the last trucks are leaving. A few speculators are still holding out to sell. Will the jackpot of inflated prices arrive? We get a lot of requests that we can’t meet, because of availability and prohibitive prices. Some buyers just can’t keep up. With fridges completely empty earlier than expected, in mid-April, the 2018 campaign should be over. Early marketers will be harvesting tasty potatoes. Consumers will appreciate this. Growers in Mediterranean countries have clearly understood that they have a card to play. The first deliveries from Israel and Egypt have already arrived, with a twenty percent price premium. The first Italian potatoes (Sicily) are scheduled for late March, early April. Portugal and Spain will be present from late April, early May. In Germany, the first early potatoes will arrive in mid-May. Beauce managed to plant a few hectares in February. If all goes well, harvesting will start in early July. Prices are expected to hold up until at least September.