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Les courtiers en Pommes de Terre sont-ils aptes à établir des indicateurs de prix ?

Les courtiers en Pommes de Terre sont-ils aptes à établir des indicateurs de prix ? Potato Planet, Dorotée Bourget Page presse « En tant que courtiers assermentés, délivrer des attestations de prix et des cotations officielles de marchandises relève de nos missions officielles. Comme la loi Égalim prévoit que les contrats écrits doivent mentionner des indicateurs de prix et de coûts de production, nous sommes prêts à proposer nos services à l’interprofession CNIPT pour participer à leur élaboration » déclarent Christelle Denis et Yves Le Bouëdec, membres du SNCPT, syndicat national des courtiers en pommes de terre.  « Nous sommes au départ des commerçants mais nous faisons également des actes officiels, rappellent-ils. L’intérêt pour les filières est que nous sommes des intermédiaires indépendants, qui connaissent à la fois les producteurs à l’amont et les négociants à l’aval. Notre avis offre plus de neutralité que des propositions de l’une ou l’autre des parties. Nous engageons notre responsabilité dans l’attestation d’une réalité de prix à un instant T. »  L’assermentation s’obtient après une formation et un examen écrit et oral en 3 épreuves, comprenant une épreuve écrite de droit, notamment sur le fonctionnement des tribunaux, un oral sur le droit également et un examen technique sur sa spécialité, jugé par des pairs.  « Il s’agit notamment d’identifier des variétés ou des maladies. Moi j’ai dû reconnaître des cuscutes dans des semences » se souvient Yves Le Bouëdec, courtier en plants de pommes de terre, conso et autres semences.  Christelle Denis a passé cette épreuve il y a 4 ans, elle est la plus jeune courtier assermentée du SNCPT, qui compte sept courtiers assermentés sur huit membres. « Si le CNIPT nous confiait cette mission, elle serait le fait d’une réalisation collégiale afin de disposer d’un maximum de données » précise-t-elle.  Rappelons qu’il y a 25-30 ans, les courtiers assermentés ont présidé les commissions de cotations lors des bourses de plants à Arras. Quelles évolutions dans le métier de courtier ? « Aujourd’hui, toute la filière pomme de terre pratique le commerce à tous les niveaux, c’est le règne de l’hyper concurrence, constatent les courtiers. Mais beaucoup de nouveaux entrants ont besoin de repères et de mieux connaître les règles et les prix.  Pour rester en place, nous les courtiers, devons apporter davantage qu’une simple mise en relation. Nous pouvons suivre les transactions de A à Z, accompagner les fournisseurs par rapport aux règlements ainsi qu’en cas de litige.  Les courtiers travaillent souvent à l’export, surtout dans le secteur des plants, car les contrats en France s’appliquent de plus en plus à des variétés protégées. » Découvrez d’autres articles de presse : All Presse Presse Le Syndicat National des Courtiers en Pommes de Terre a tenu son Assemblée Générale 7 avril 2022 Le Syndicat National des Courtiers en Pommes de Terre a tenu son Assemblée Générale Page presse Ce samedi 26 mars 2022, le SNCPT (Syndicat National des Courtiers en Pommes de Terre) a tenu son Assemblée Générale à Paris en même temps que l’AG de la FFSCM (Fédération Française des Syndicats de Courtiers en Marchandise) à laquelle le SNCPT adhère. Cette AG a été l’occasion pour ses membres de se retrouver… Lire l'article Presse L’actu des courtiers : présent à fruit attraction 15 février 2022 L’actu des courtiers : présent à fruit attraction Page presse Le Salon de Fruit Attraction a eu lieu du 05 au 07 Octobre 2021 à Madrid. L’occasion d’échanger sur les perspectives commerciales de l’année à venir avec nos interlocuteurs espagnols, portugais et français. Les membres du Syndicat s’y sont rendus pour conclure de belles affaires! Découvrez d’autres articles de presse : All Presse Presse L’actu des courtiers : présent à… Lire l'article Presse Courtier en pomme de terre – Un chef d’orchestre 16 septembre 2021 Courtier en pomme de terre – Un chef d’orchestre La pomme de terre Française, Béatrice Rousselle Page presse Rigueur, objectivité, confidentialité, réactivité, telles sont quelques-unes des qualités requises pour exercer le métier de courtier en pommes de terre. Silvana Paolozzi et Christelle Denis nous racontent leur fonction. “Un courtier en pommes de terre, c’est comme un en crédits bancaires, on s’adresse à lui pour gagner du temps et obtenir les… Lire l'article Précédent12Suivant

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Chronique de marché pomme de terre juillet 2020

Auteur de publication : Yves Le Bouëdec – J. Lévesque SARL Chronique de marché pomme de terre juillet 2020 Toutes les chroniques de marché Quelle année! Et que dire, tellement les habitudes d’achat sont bouleversées suite à la crise sanitaire que le monde subit. L’état d’urgence sanitaire s’achève au 10 juillet mais la machine économique se remet en route lentement, tandis que les rencontres professionnelles sont annulées.   Pour le marché concernant notre tubercule, nous vivons encore avec la mévente des pommes de terre pour l’industrie de la frite. Nos voisins d’Europe Le contexte de la production primeur est différent de l’an dernier, avec toujours une offre de nos voisins Espagnols, Portugais et Italiens à des valeurs inférieures de moitié à l’offre française. Cependant, l’approvisionnement en produits français, tracés et moins générateurs de carbone est plébiscité par les GMS. Si l’offre est restée relativement restreinte jusque vers le 20 juillet, après, les nombreuses plantations précoces de différents bassins risquent de changer la donne. Pas de manque de Pomme de Terre en prévision Nous ne manquerons sans doute pas de pomme de terre de consommation encore cette année. La météo, à part dans certaines régions des Hauts-de-France, nous a gratifiés de nombreuses pluies. Pour la production de plants, les vols de pucerons ont été importants dans le nord de la France. L’épuration au champ est nécessaire. Il faudra cependant s’attendre à certains déclassements de parcelles. Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre mai 2020

Auteur de publication : Silvana Paolozzi – Ets Jacques Albert Chronique de marché pomme de terre mai 2020 Toutes les chroniques de marché Ces 55 jours qui ont changé le marché de la pomme de terre… La France connaît une situation inédite avec l’arrivée de la pandémie Covid-19. Au mois de février, nous n’avions pas encore pris la mesure des conséquences sur les marchés. La pomme de terre n’a pas été épargnée. Nous étions dans un marché de repli, très calme après 6 mois de ventes avec des prix tout à fait acceptables.  Après le confinement annoncé le 17 mars les conditionneurs ont dû répondre à une plus demande des consommateurs de la grande distribution. Dans les centres de conditionnement il y a eu beaucoup de pression. Avec l’absentéisme, les droits de retrait, l’énervement des chauffeurs, la distanciation sociale et les restrictions de camions, c’était difficile d’assurer. Les prix tirés vers le haut Le secteur agroalimentaire s’est montré très fort et courageux. Il y a des gagnants et des perdants, le marché du frais avec la demande, les prix ont été tirés vers le haut, le côté perdant avec la fermeture des restaurants, fast-foods, cantines, usines, bateaux croisières, les pommes de terre pour la transformation, n’ont pas eu de débouchés, si ce n’est que l’alimentation animale ou biogaz à vil prix. L’industrie européenne subit une grande perte pour le moment. Dans l’inconnu pour l’avenir du marché Après les fêtes pascales, le marché s’est calmé, il manque toujours des produits de bonne qualité pour la grande distribution. Nous devrions avoir assez de pommes de terre pour faire la jointure avec les nouvelles. L’Italie a basculé sur la pomme de terre de Sicile, l’Espagne a commencé dans certaines régions. La campagne n’étant pas tout à fait terminée, nous sommes encore dans l’inconnu du tournant que prendra le marché. Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre mars 2020

Auteur de publication : Jérôme Bonnier – J B Grains SARL Chronique de marché pomme de terre mars 2020 Toutes les chroniques de marché Le métier de la pomme de terre est passionnant. Et bien, nous voilà un an après: “passionnant à la folie”. Toutes les têtes pensantes avides de formater le végétal, cahier des charges parfois incompréhensibles, voire irrationnels sont confinées chez elles.   Le marché de la pomme de terre fraîche, début marsétait complètement déprimé, proche de l’agonie. Pas de vente, pas de débit, pas un seul camion livré sans un litige. Un virus complètement inconnu nous fait revenir sur terre. Alerte rouge. Tous les standards sont oubliés. Finis les cahiers des charges, les panels etc. Il faut des pommes de terre. Les stocks se vident L’instinct de survie relègue toutes les grandes manœuvres. Le peuple a faim et il faut le nourrir. Peu importe que la pomme de terre soit bio, pas bio, grosse moyenne, jolie ou pas, il faut remplir les rayons à tout prix au risque de voir survenir des scènes d’émeutes. Les producteurs chargent à un rythme complètement fou, les transporteurs sont au taquet. Les centres tournent en 3×8 voire à la limite de la rupture: une excellente aubaine pour éliminer les pommes de terre qui devaient finir en invendus. Les stocks se vident à vitesse grand V. Certains stocks sont soit presque vides ou pourront encore tenir 2 à 3 semaines au plus. L’effet corona virus sur le marché de la Pomme de Terre Les Italiens ont un appétit féroce, les Espagnols ont planté un peu plus précocement, ils devraient commencer à avoir des pommes de terre mi voire fin avril. Israël commence à arriver en Espagne et Italie. Les primeuristes du Sud ont planté il y a déjà 3 semaines. La Bretagne n’a à ce jour que 15 % de surface primeur emblavées. Si tout va bien, ils devraient remettre en route semaine 13. La Beauce va commencer à planter si le temps le permet semaine 15. Combien de temps l’effet coronavirus va-t-il faire vendre des pommes de terre ? Si le rythme actuel continue pendant encore 15 à 20 jours, les stocks seront à sec. Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre janvier 2020

Auteur de publication : Frédéric Laviron – Roussineau SA Chronique de marché pomme de terre janvier 2020 Toutes les chroniques de marché L’incertitude est le pire des maux jusqu’à ce que la réalité nous fasse regretter l’incertitude. Tel est bien le sentiment qui prédomine sur ce début de campagne tant nos ventes diffèrent de nos prospectives. N’avions-nous pas pensé que les pays de l’Est, en fort déficit de production, viendraient acheter en France au moins une partie de leurs besoins?   N’avions-nous pas pensé que la production française, plutôt en dessous des moyennes annuelles, allait amener le secteur industriel à se positionner pour combler un déficit? N’avons-nous pas pensé que nous n’aurions aucune peine à vendre toute notre production? Il n’en est rien ou pas grand-chose. Etudier les demandes À ce jour, les stocks sont encore bien pleins et une certaine inquiétude se lit sur les visages, cette fameuse inquiétude née de l’incertitude. Certes les prix constatés sont tout à fait attractifs mais pour quelle qualité? L’exceptionnelle. Les conditions chaudes de culture ont conduit à un vieillissement plus rapide des tubercules et l’écart entre l’exigence qualitative des acheteurs et la réalité des lots ne cesse de grandir, donnant place à un certain attentisme et un manque de dynamisme. La mise en place de surfaces de production plus importantes dans les régions précoces notamment au sud Espagne, ajoutée à une tendance lourde de consommer “local” me laisse penser que la campagne ne durera pas aussi longtemps que les impôts! Il n’en reste pas moins que la demande est présente, notamment sur la Grèce ou la Roumanie et qu’il nous faut étudier toutes les demandes. Une nouvelle année brulante Les sujets brûlants ne manqueront pas d’animer cette nouvelle année: alternatives au CIPC, variétés à plus forte dormance, arrêt d ‘insecticide et plus généralement la qualité sanitaire de notre production vis-à-vis de la pression des virus et des taupins… Néanmoins, je me joins à mes collègues courtiers du SNCPT pour vous souhaiter une excellente année. Télécharger le pdf de la chronique

Cotations

Cotations Pomme de Terre 2019

Cotations Pomme de Terre 2019 Découvrez les cotations des pommes de terre de l’année 2019 avec le site du syndicat national des courtiers en pomme de terre !Les prix s’entendent pour des pommes de terre d’une lavabilité 7.5, vrac nu, départ ferme. Semaines 50 et 51 / 9 Décembre – 22 Décembre Pomme de Terre Consommation Peau Blanche Polyvalente : 283.5 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Blanche : 365 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Rouge : 395 €/t Semaines 48 et 49 / 25 Novembre – 5 Décembre Pomme de Terre Consommation Polyvalente : 290 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Blanche : 350 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Rouge : 400 €/t Semaines 47 / 18 Novembre – 22 Novembre Pomme de Terre Consommation Polyvalente : 290 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Blanche : 350 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Rouge : 400 €/t Semaines 46 / 11 Novembre – 15 Novembre Pomme de Terre Consommation Peau Blanche Polyvalente : 280 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Blanche : 330 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Rouge : 370 €/t Semaines 44 et 45 / 28 Octobre – 8 Novembre Pomme de Terre Consommation Polyvalente : 265 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Blanche : 337 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Rouge : 370 €/t Semaines 42 et 43 / 14 Octobre – 25 Octobre Pomme de Terre Consommation Polyvalente : 257 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Blanche : 354 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Rouge : 374 €/t Semaines 40 et 41 / 30 Septembre – 11 Octobre Pomme de Terre Consommation Polyvalente : 232 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Blanche : 334 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Rouge : 365 €/t Semaines 38 et 39 / 16 Septembre – 27 Septembre Pomme de Terre Consommation Polyvalente : 201.8 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Blanche : 338.4 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Rouge : 405.3 €/t Semaines 36 et 37 / 2 Septembre – 13 Septembre Pomme de Terre Consommation Polyvalente : 211.5 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Blanche : 355 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Rouge : 436.5 €/t Semaines 20 / 13 Mai au 17 Mai Pomme de Terre Consommation Peau Blanche Polyvalente : 590/600/€/tPomme de Terre Chair ferme Peau Blanche : 530/550 €/tPomme de Terre Chair ferme Peau Rouge : 600/650 €/t Semaines 18 et 19 / 29 Avril – 10 Mai Pomme de Terre Consommation Peau Blanche Polyvalente : 550/590€/tPomme de Terre Chair ferme Peau Blanche: 510/530€/tPomme de Terre Chair ferme Peau Rouge: 580€/t Découvrez les cotations par années : Cotation 2024 Découvrir Cotation 2023 Découvrir Cotation 2022 Découvrir Cotation 2021 Découvrir Cotation 2020 Découvrir Cotation 2019 Découvrir

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Chronique de marché pomme de terre novembre 2019

Auteur de publication : Christelle Denis – SARL D.Vegetables Chronique de marché pomme de terre novembre 2019 Toutes les chroniques de marché Après une sécheresse et une chaleur sans commune mesure qui ont perturbé les arrachages en septembre, nous attendions la pluie salvatrice pour pouvoir arracher dans les régions non irriguées ; mais les grandes quantités de pluie qui ont déferlé n’ont pas facilité les arrachages des région du nord de la France. Une production équilibré sur le marché ? La production annoncée semble être à l’équilibre : les ventes en non lavé vers l’export ont bien avancé en septembre ; les frigos ne débordent pas et les prix en culture se maintiennent et ne semblent pas reculer. Nous pouvons penser que cette situation de marché va rester confortable mais si l’on regarde les ventes de plus près la situation continuera-t-elle ainsi ? Les ventes en non lavé hors contrat ont commencé en effet sur les chapeaux de roue en août-septembre pour se stabiliser depuis le mois d’octobre ; si les ventes continuent sur ce rythme, les pommes de terre ne viendront pas à manquer et il est envisageable que les prix en 2ème partie de saison puissent reculer. La consommation des ménages Si on s’attarde sur la consommation des ménages en pommes de terre fraîches, chaque année nous perdons des consommateurs au profit de produits prêts à manger ou plus rapides à préparer ; les prix élevés en magasins à la saison dernière n’ont pas aidé à retrouver de nouveaux consommateurs ! Comme à l’accoutumée, rien n’est joué en cette fin d’année calendaire ! Ne nous endormons pas et continuons à être à l’écoute de nos marchés pour répondre à leurs demandes. Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre mai 2019

Auteur de publication : Michèle Adoardi pour La Pomme de Terre française Chronique de marché pomme de terre mai 2019 Toutes les chroniques de marché Sur le marché de la consommation, le manque de marchandise continue de tirer les prix à la hausse. Aujourd’hui, le prix de 5kg lavées atteint au minimum 620€/T. il est de 600 à 630€/T pour des lavables en 50+mm conditionnés en big-bag. Pour rappel, l’an passé, les prix de marchés étaient de l’ordre de 130 -170€/T en big bag. C’est donc 3 fois plus cher !Et malgré cela, les acheteurs sont au rendez-vous. Devant le manque avéré de marchandises, nos clients n’essaient même pas de négocier. La hausse s’est accélérée depuis le début du mois d’Avril du fait de la raréfaction de la qualité et du choix des produits. La SARL Desruelles-Courtage, courtiers en pommes de terre, négocie essentiellement à destination de l’Italie près de 10 000t/an. La demande est, cette année, encore très importante vers cette destination pour Agata mais les stocks sont désormais épuisés. Des variétés comme Challenger, Orchestra ou Colomba ont pris le relais. La qualité française continue de Séduire.

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Chronique de marché pomme de terre janvier 2019

Auteur de publication : Fréderic Laviron – Site internet Roussineau Chronique de marché pomme de terre janvier 2019 Toutes les chroniques de marché Et si 2019 soufflait un vent nouveau ? Tant de défis s’offrent à nous, technologiques, réglementaires, qualitatifs, que cette deuxième partie de campagne de commercialisation de pommes de terre pourrait s’avérer unique. Tout le monde s’accorde sur le fait que nous devrions commercialiser l’entière production française sans difficultés avant juin. Un début d’année dynamique sur le marché Les chiffres à l’exportation sont globalement bons et resteront assurément dynamiques vers nos pays voisins, avec néanmoins de fortes nuances d’acceptations des prix élevés, notamment en Italie. Ce début d’année est marqué par un dynamisme de la demande inattendue, et en particulier une demande inhabituelle en provenance de Grèce. Mais les problématiques sont ailleurs : la forte demande de l’industrie trouble le marché de la pomme de terre fraîche et il est parfois impossible de répondre à des demandes étrangères pour des variétés fritables brossées en sacs ; l’arrêt prévisible de la commercialisation du CIPC et de son utilisation amènera de profondes modifications en terme variétal avec le choix de produire des variétés à plus longue conservation, l’utilisation de produits de conservation alternatifs plus chers restant aujourd’hui marginale. Quid de la commercialisation de notre production après le mois d’avril ? sommes-nous prêts à réduire nos surfaces de production pour laisser place aux produits primeurs français ou d’importation du bassin méditerranéen ? Perdrons-nous le leadership de l’exportation de pomme de terre fraîche en Europe ; quelles nouvelles variétés pour quel marché ? La demande d’analyses de résidus par les supermarchés s’accélère. Aujourd’hui il existe un réel manque de plants, de l’ordre de 15 à 20 %, pour la prochaine campagne. Pourtant, à l’heure où les obtenteurs font le compte exact de leurs disponibilités, il n’apparaît pas que les surfaces emblavées devraient diminuer… elles pourraient même augmenter. Paradoxal non ? Une nature généreuse ? Avons-nous déjà oublié que nous avons écoulé la production 2017 encore sur le mois de septembre 2018 et ceci partout en Europe ? J’aime à rappeler que, si les prix sont élevés cette année, ceci est exclusivement lié à une baisse très nette des rendements dans les pays du nord de l’Europe, due à la sécheresse. Si la nature est généreuse en 2019, un autre défi nous attendra…

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Chronique de marché pomme de terre novembre 2018

Auteur de publication : Christelle Denis – SARL D.Vegetables Chronique de marché pomme de terre novembre 2018 Toutes les chroniques de marché Les récoltes se terminent et la situation atypique se confirme tant sur le marché français qu’européen ; le NPEG nous annonce un manque de plusieurs millions de tonnes de pommes de terre sur l’ensemble de l’Europe. Un marché de Pomme de Terre compliqué Les qualités se dégradent également très vite, les prix restent élevés du fait de la pression des industriels. Les opérateurs (producteurs, négociants…) sont ainsi partagés entre vendre au plus vite par crainte d’une évolution de la qualité et conserver les volumes jusqu’au printemps afin de fournir l’ensemble des clients. Il est clair que non seulement les volumes risquent d’être insuffisants pour satisfaire la demande mais aussi on constate déjà une évolution précoce de la qualité (dartrose, gale…). Sècheresse et pénurie Sans être alarmiste nous n’avons jamais connu une telle situation liée à la sécheresse mais l’impact de cette pénurie risque de se faire ressentir jusqu’à la saison prochaine ; si la production de plants de pommes de terre suit celle de la consommation, la pénurie peut se faire sentir aussi sur ce marché. Et qu’en sera-t-il au printemps prochain ? D’autres régions du bassin méditerranéen profiteront elles de ce manque pour nous offrir davantage de tubercules que les années précédentes ? En conclusion, cette campagne qui se profile est sans commune mesure avec les campagnes précédentes !