Chroniques de marché

Depuis 2009, les courtiers membres du Syndicat sont chargés de la “Chronique de marché” dans le magazine Potato Planet. Ce magazine paraît tous les deux mois et est un incontournable dans le secteur de la pomme de terre. Cette Chronique permet aux lecteurs d’être au courant des dernières tendances du marché de la pomme de terre.

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2022, Chroniques de marché

Chronique de marché pomme de terre novembre 2022

Auteur de publication : Frédéric Laviron-Roussineau SA Chronique de marché pomme de terre novembre 2022 Toutes les chroniques de marché Télécharger le pdf de la chronique Rarement dans l’histoire du marché du frais que je partage avec toi, tu ne m’auras laissé aussi dubitatif… Je ne sais trop quoi penser de toi : ta production européenne fut limitée et pourtant je t’exporte à un rythme soutenu en début de campagne vers nos marchés traditionnels et pays de l’est dont la demande n’a pas faibli ; tout pourrait me laisser croire que, cette année encore, ce sera ton année et ton prix reste élevé ; tant mieux ! Mais tu me caches quelque chose… Regarde-moi par tes lenticelles. Ta qualité est loin d’être exceptionnelle. Depuis plus d’un mois, la palette de tes prix sur le marché du frais n’a fait que s’élargir. Je me suis vite aperçu que la demande en qualité intermédiaire était plutôt faible et qu’au regard de mes coûts de stockage, je devais vite me débarrasser de toi. Les transformateurs te courtisent pour la prochaine campagne et leur hotte fut bien pleine à Noël. De ce fait, je ne sais plus quoi planter : plants ? frais ? industrie ? Et ce qui était une réalité l’année dernière devient une vraie tendance cette année ; ta consommation en frais marque à nouveau le pas. Les contraintes techniques et environnementales qui pèsent sur ta production (moins de phytos), la difficulté et les coûts quelquefois astronomiques pour maintenir ta qualité en frigo et enfin le risque que tu représentes en termes de marché par rapport à d’autres cultures, tout cela réuni, peut amener un changement profond du visage de ta production. Mais cher tubercule, puisque c’est à toi que je parle, je crois en toi et sache que les idées ne manquent pas pour t’adapter, car tes atouts sont exceptionnels : produit de première nécessité plébiscité par le consommateur, au vaste marché, à la recherche variétale dynamique. Tu me fais un peu penser à un bateau dans la tempête… mais le capitaine est un expert et connaît la mer. Alors bon vent en 2023 ! Bonne et heureuse année à vous.

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Chronique de marché pomme de terre septembre 2022

Auteur de publication : Jean-Marc Storper – SARL Maison Mendel Chronique de marché pomme de terre septembre 2022 Toutes les chroniques de marché La voici, l’année de sécheresse qui rappelle aux plus anciens la fameuse année 1976. La revanche des irrigants, qui semblent plutôt bien s’en tirer, sur les non-irrigants qui voient se réduire les rendements comme peau de chagrin, selon les régions et la pluviométrie. Rajoutons une inflation galopante, de tous les intrants, produits phytosanitaires, matériels… Et des délais d’approvisionnement toujours plus longs. Et comme si ce n’était pas suffisant, une crise inédite de l’énergie, sans précédent, qui touche de plein fouetles stations d’emballage et surtout l’industrie. Dans ce contexte, les prix sont historiquement hauts pour une période de récolte et surtout dans les polyvalentes et fritables en 7,5, d’origine Beauce,Champagne ou Picardie, avec du calibre qui sera recherché tout au long de l’année. Les rendements sont moindres, les producteurs ont de la place dans leurs frigos. Confiants dans le marché, ils retardent les ventes, espérant l’Amérique. Mais le bonheur n’est pas toujours pour demain !Et plus les prix sont hauts, plus l’espérance de gains après stockage se réduit. Prudence… Des prix trop hauts attirent bien souvent des intervenants extérieurs et une importation massive comme dans une certaine année 76…L’industrie va-t-elle savoir répercuter ses coûts ? Aura-t-on suffisamment d’énergie cet hiver ? Et aura-t-on ou pas un vrai hiver ? Bien malin celui qui peut prévoir l’évolution du marché dans ce contexte inédit. Un conseil, surtout sélectionner ses acheteurs qui, vu les sommes engagées, doivent être des plus solvables. Cela reste le nerf de la guerre !Bonne saison à tous ! Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre juillet 2022

Auteur de publication : Yves Le Bouëdec – Maison Levesque SARL Chronique de marché pomme de terre juillet 2024 Toutes les chroniques de marché Télécharger le pdf de la chronique À l’heure d’écrire cette chronique, je ne sais commentexprimer mes pensées tant les bouleversementssont importants.En premier lieu, il y a la guerre à nos portes,qui ampute notre pouvoir d’achat.Pour notre marché, côté production, elle amplifiel’inflation à tous les stades de la filière.Dans ce contexte, les achats de pomme de terrefraîche sont en baisse d’environ 20 %, et que diredu marché bio avec ses 30 % de baisse ?Tout ceci malgré les mises en avant, les promotions.En deuxième lieu, nous éprouvons bien cechangement climatique, qui accentue la précocitédes différentes zones de production cette année.Elles viennent, par des volumes inhabituellementofferts, encombrer un marché déjà haletant.Comment sera la récolte ? Si l’on regarde à ce jour,elle me semble correcte, avec de grandes disparitésentre ceux qui auront bénéficié ou pas de l’eaunécessaire dans les zones non irriguées.Quid des contrats volumes avec les transformateurs ?Ceux-ci, dans le modèle de parité Euro/Dollardevraient bien tirer leur épingle du jeu.Côté Export, on peut penser que le marché sera actif.Pour le plant, on constate globalement unemoins grande tubérisation, et une sénescencedes feuillages plus rapide que les autres années.Nous sommes mi-juillet, il y a encore beaucoupd’incertitudes.En attendant, c’est à l’abri des baobabs,dans mon oasis sous le soleil bretonque je vous souhaite un bon été !

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Chronique de marché pomme de terre mai 2022

Auteur de publication :Silvana Paolozzi – Ets Jacques Albert Chronique de marché pomme de terre mai 2022 Toutes les chroniques de marché En cette campagne, sous le spectre de la guerre qui semble avoir mis un frein sur les ventes, la demande industrielle est restée cependant très ferme sur le marché. Après le grand calme du premier trimestre le dynamisme est enfin revenu, un bon courant d’affaires est présent sur les pays de l’Est, l’Espagne, l’Allemagne. Dans la continuité de cette fin de campagne, le marché reste actuellement actif avec l’Italie qui semble sur la fin y porter plus d’intérêt. Hélas, on racle les fondsde tiroir mais la qualité n’est plus au rendez-vous, les lots de pommes de terre de bonne qualité se font rares. Les prix sont à la hausse en raison de la rareté du produit mais il faut prendre conscience que les prix n’ont pas vraiment décollé cette campagne ; en cause notamment, ce niveau de qualité qui ne correspond plus à certains marchés devenus de plus en plus exigeants. Les pronostics pour cette nouvelle campagne se montrent un peu plus optimistes : en effet, le NEPG indique une baisse des emblavements d’environ 10 %, sans compter que la guerre en Ukraine peut réserver des surprises. Il y a aussi le grand suspense, “la sécheresse”, qui nous guette et nous inquiète, car certains départements sont déjà en alerte avec un printemps sans réserve hivernale pour permettre de lutter contre celle-ci. L’année s’annonce ainsi avec de grands bouleversements et des remises en question pour certains, compte tenu des augmentations énergétiques, de la situation politique, économique et climatique. Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre mars 2022

Auteur de publication : Jérôme Bonnier – J B Grains SARL Chronique de marché pomme de terre mars 2022 Toutes les chroniques de marché Les professionnels doivent se réinventer tous les ans : il y a eu le covid puis le télétravail, le Brexit, l’année de repos des terres en Israël et désormais, le conflit en Ukraine. Avec toutes ces perturbations, la filière a bien du mal à retrouver un élan. Le conflit en Ukraine fait prendre conscience que notre modèle globalisé de profit, prôné par les géants, peut s’écrouler en un claquement de doigts. Matières premières, gaz, bois, grain, huile, intrants, semences… bien des matières indispensables à notre équilibre passent ou viennent de ce pays. Notre modèle économique d’approvisionnement à bon marché s’effondre. Les producteurs se retrouvent confrontés à un choix économique majeur pour la survie de leurs exploitations : produire des légumes gourmands en main-d’oeuvre (difficile à trouver), matériel, temps, énergie pour la production et la transformation ou se reporter sur des céréales bien rémunérées. Pour certains, le choix a été très vite trouvé, avec la pomme de terre d’industrie et le grain. Prix plus rémunérateurs, conditions de stockage simple et critères de qualité plus souples, les surfaces dédiées à l’industrie progressent et celles dédiées au marché du frais devraient être en baisse. Les exigences de qualité de ce débouché étant de plus en plus draconiennes et de moins en moins rémunératrices, il n’est pas impossible que l’offre se réduise, entraînant un prix de marché plus soutenu, voire très soutenu. En attendant, les ventes en GMS stagnent ou régressent, nos clients espagnols, et italiens importent moins, l’Italie augmente légèrement… Reste à voir l’impact du coût des carburants sur cesdestinations. Si les Ukrainiens ne sèment pas de pommes de terre, ni d’oignons et encore moins de tournesol, tout notre modèle risque d’être très fortement remisen question. Les plantations de primeurs françaises sont en cours de réalisation. Les premières bretonnes devraient arriver vers le 1er juin. Il est signalé des plantations également en Beauce à mi-mars. Soyons positifs : les populations, déplacées ou non, devront être nourries et la pomme de terre fait tout de même parti de l’alimentation de base. Compte tenu de ces changements, il risque d’y avoir du sport pour trouver des pommes de terre sur le marché libre la saison prochaine. Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre janvier 2022

Auteur de publication : Frédéric Laviron – Roussineau SA Chronique de marché pomme de terre janvier 2022 Toutes les chroniques de marché Une chose est certaine: la production française de pomme de terre fraîche fut, en volume, correcte. Partant de ce constat, nous connaissons bien l’adage: « Avant Noël, je peux vendre des pommes de terre ; après Noël, je dois vendre des pommes de terre ». Réactivité de la filière ? Si nous pouvons nous réjouir de la réactivité de la filière à répondre aux attentes de la nouvelle clientèle des pays de l’Est, il n’en reste pas moins que nous restons en deçà de nos volumes sur nos marchés traditionnels et partenaires de la péninsule ibérique, exigeant une haute qualité de tubercule dans un contexte de baisse de consommation. Certes, les volumes exportés enregistrent des niveaux soutenus et j’estime que cela devrait perdurer sur les prochains mois vers l’Est, toujours dans l’attente d’ouverture de nouveaux marchés tels que la Pologne ou la République tchèque, tant que la pomme de terre primeur grecque, égyptienne, d’Israël et bien entendu espagnole ne viennent donner un sérieux coup de frein à notre élan. Ne pas relâcher nos efforts pour les prochaines récoltes Non, mon inquiétude tient surtout au fait qu’il ne faut pas relâcher notre effort et que les perspectives pour les prochaines récoltes sont hypothétiques. Au regard des dernières années, nous constatons que la demande est concentrée sur des produits de haute qualité, lavables et qu’à moins d’incidents climatiques (comme c’est le cas cette année à l’Est), nous en sommes réduits à produire, travailler et vendre uniquement ce type de qualitéet de produits.Quid d’un produit de second choix? Bon nombre d’agriculteurs aujourd’hui s’interrogent sur le basculement de tout ou partie de leur emblavement vers des productions plus rémunératrices ou plus sûres comme les céréales, le maïs et bien entendu, la pomme de terre de transformation. Les contraintes techniques qui pèsent sur la production, la difficulté de maintenir des pommes de terre en frigo, les certifications qui s’accumulent, l’exigence de qualité…, tout cela réuni, amène un changement profond du visage de la production à l’avenir à tous les échelons de la filière.

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Chronique de marché pomme de terre novembre 2021

Auteur de publication : Christelle Denis – SARL D.Vegetables Chronique de marché pomme de terre novembre 2021 Toutes les chroniques de marché Après un été plutôt pluvieux, les arrachages se sont éternisés jusqu’en octobre. Les quantités récoltées sont annoncées légèrement inférieures en quantité mais surtout avec une qualité qui se dégrade assez rapidement (gale, dartrose…). Depuis le mois de septembre, le marché domestique n’a pas été dynamique et les contrats engagés auprès des producteurs sont largement suffisants pour satisfaire les besoins en conditionnement. Récolte suffisante pour couvrir les besoins ? Si l’hiver ne pousse pas davantage à la consommation de pommes de terre, notre récolte sera suffisante pour couvrir les besoins de la campagne! une certaine inquiétude ressort quant à ce marché qui peine à s’activer. À l’export, nous constatons tout de même un certain dynamisme de la part de nos voisins espagnols et italiens du fait de leurs productions inférieures et qui achètent pour stocker; mais là encore, ils constatent aussi une consommation inférieure comparativement aux années précédentes. Les pays d’Europe centrale sont également aux achats plus précocement du fait de la météo non favorable dans leurs pays; leurs achats se concentrent essentiellement sur les pommes de terre non lavables ou semi-lavables. La pomme de terre, le légume des Français Hormis ce marché peu dynamique, il faudra aussi jongler avec la hausse de toutes les matières premières (carton, bois, plastique…) du fait de la demande mondiale croissante. La suppression des emballages plastiques pour les petits conditionnements pommes de terre pose aussi un problème d’approvisionnement en matières premières recyclées et augmente le coût de production ! Le consommateur va-t-il réussir à suivre si les prix de vente augmentent encore? Continuer a-t-il à acheter la pomme de terre qui reste tout de même l’un des “légumes” préférés des Français? Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre septembre 2021

Auteur de publication : Jean-Marc Storper – SARL Maison Mendel Chronique de marché pomme de terre septembre 2021 Toutes les chroniques de marché Après une première partie de cycle trop humide marquée par des excès d’eau et une grosse pression mildiou rarement égalée, nous voilà en fin de cycle dans le sec, à tel point que bien souvent l’irrigation est nécessaire pour arracher L’impact du climat Le dérèglement climatique, ou plutôt la brutalité climatique, nous réserve certainement, selon les variétés et les bassins de productions, tous genres de surprises (cœurs creux dans les gros calibres, crevassées, fendues, rouille, gales en tous genres, mildiou, erwinia, bactéries, etc.). À noter de grandes disparités selon les parcelles, et bien souvent dans les mêmes parcelles en termes de rendement et qualité. Quoi qu’il en soit, cette saison humide a déclenché le budget phytosanitaire comme jamais. Dans quelles conditions saurons-nous arracher, et quelles quantités réelles seront conservables, commercialisables et en quelle catégorie? Réponse: pas avant fin novembre, comme toujours. Selon les problèmes de conservation, les lots douteux risquent d’alourdir le marché dans une grosse première partie de saison. La stratégie des autres pays Sur le marché domestique, les nostalgiques des promos de rentrée en Bintje pour la mise en cave ont beaucoup de mal à réaliser que la Bintje se raréfie. Et la rareté d’un produit entraîne toujours une pression sur le prix. Du côté export, les pays de l’Est sont particulièrement tôt aux achats. Les Italiens qui ont souffert eux de la sécheresse sont aussi très attentifs et seront à n’en pas douter de la partie. Les Espagnols, qui semblent plus pourvus, commencent timidement les achats en non lavées, mais discutent sacrément les prix. Bonne saison à tous! Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre juillet 2021

Auteur de publication : Yves Le Bouëdec – J. Lévesque SARL Chronique de marché pomme de terre juillet 2021 Toutes les chroniques de marché Nous sommes déjà en juillet, qui le dirait ? La météo capricieuse nous fait douter de ce début d’été. Ces à-coups de températures perturbent le développement du tubercule.Pour la pomme de terre primeur, cela se vérifie pour pratiquement tous les terroirs.Les offres de produits lavables espagnols et portugais foisonnent avec des qualités plus ou moins bonnes. Elles sont cependant préférables aux vieux lots français. Les produits Français Le passage au produit français primeur avec une peau mûre intervient en fin de première décade de juillet. Les conditions sportives d’arrachage conditionnent un prix correct. Les premières chairs fermes rouges sont demandées.Tout ceci concourt à un écoulement correct des primeurs, en attendant la nouvelle récolte de conservation. Pour cette dernière, les épisodes pluvieux favorisent la croissance et devraient sauf accident climatique augurer d’une bonne récolte. La pomme de terre s’accommode toutes les saisons Pour les plants, l’augmentation des emblavements peut sembler problématique pour leur écoulement, d’autant plus qu’une hausse du fret maritime, des palettes export, des sacs entraîne une hausse mécanique importante du prix final. Bien souvent, nos clients destinataires n’ont pas reçu de touristes cette année à cause du Covid. Cependant, les vols de pucerons ont été importants, et il faudra attendre le résultat des tests pré-culture pour quantifier les lots adaptés à la vente. En attendant, je vous souhaite de bonnes vacances et n’oubliez pas, la pomme de terre s’accommode de toutes les façons, à toutes les saisons ! Télécharger le pdf de la chronique

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Chronique de marché pomme de terre mai 2021

Auteur de publication : Silvana Paolozzi – Ets Jacques Albert Chronique de marché pomme de terre mai 2021 Toutes les chroniques de marché Nous voici parvenus au terme d’une année qui est restée, sur la longueur, très difficile et non fluide: en cause, les restrictions sanitaires, la fermeture des restaurants, l’absence de toutes manifestations et de fêtes, ce qui nous a lourdement impactés.Avec la levée de celles-ci depuis ces dernières semaines, l’espoir renaît de retrouver enfin un terrain commercial plus normal et plus sain. Pour le moment, les achats à l’industrie s’intensifient et les prix sont en hausses. La France et l’Europe : le marché À l’export, la fin de campagne se fait sentir, l’Italie n’est pas aux achats, pas plus que l’Europe de l’Est. Les semis sont presque tous terminés, dans de bonnes conditions mais sous des températures froides. Les pommes de terre importées d’Égypte et d’Israël ont de bons prix grâce à la forte demande de l’Italie et de l’Espagne, pays qui d’habitudes n’achètent pas. En France, nous pourrions vendre davantage en ce moment, mais nous manquons cruellement de pommes de terre de qualité. La demande est bien là, mais les Italiens et les Espagnols ne recherchent que des produits de haute qualité et nous souffrons pour vendre des pommes de terre qui présentent cette année de nombreux défauts. Certes, le retrait du CIPC et le temps d’adaptation aux nouveaux anti germinatifs y sont pour quelque chose. Mais peut-être faut-il y prêter plus d’attention car, sans la qualité, nous perdons des volumes ainsi que nos clients historiques et ne pouvons prétendre à des prix qui couvrent les coûts de production. Dans l’inconnu pour l’avenir du marché Le NEPG annonce des emblavements en baisse de l’ordre de 3 à 5 %, c’est la première année depuis longtemps, ceux-ci étaient toujours en progression. Ils nous restent qu’à espérer une bonne reprise et de meilleures conditions pour la campagne à venir. Télécharger le pdf de la chronique